mardi 17 juin 2014

En haut la belle bleue...,

Voilà, ça n'a pas été sans mal mais la citerne est en haut. Si les dieux continuent d'être avec nous, si la pompe marche, si les conduites résistent ainsi que les soudures de la structure, eh bien, l'ami Singoen le gardien du temple prendra sa première douche semaine prochaine. Il y aura même de l'eau pour arroser le potager car avec ce qu'il est tombé, le puits est enfin plein. Nous n'avons plus qu'à pousser 2 ou 3 tonnes d'eau là haut est le tour est joué...

C'est le fête...,

L'édition 2014 fut belle est chanceuse. Après 3 jours de trombes incessantes, il s'est arrêté de pleuvoir le jour de la fête à midi..., A 13 heures nous terminions les dernières finitions, le public arrivait vers 15 heures tandis que la cour de récré grouillait déjà d'enfants. Les familles et amis vinrent nombreux, les enfants couraient, bondissaient, observaient. Les parents, un brin timides comme d'habitude, semblaient contents et impatients de contempler leur rejetons qui allaient bientôt se produire durant des spectacles bien huilés par les enseignants. Petits spectacles inspirés de séries télé Khmère, chansons de variété française, chansons anglaises genre pop, défilés de mode présentant les produits artisanaux, petits sketches, succulent poulet curry offert à des enfants joyeux, Oui, belle édition 2014 de la fête de l'école du Jardin des langues. Merci aux organisateurs, aux sponsors, aux bénévoles, à la météo enfin clémente et surtout merci aux enfants qui ont su faire la fête...

mercredi 11 juin 2014

Ca roule!...

Voilà. Monsieur le directeur Ben-Inh du Collège Tolsanam au village d'Angkorl remet les bicyclettes aux enfants. Ces critères de choix étaient l'éloignement de l'école, la famille nombreuse, le faible revenu des parents. Six élèves désignés sur 253, le choix devait être difficile...Pendant que les papas bossent, les mamans un peu empruntées et les enfants scotchés par tant d'aubaine pour une fois, reçoivent les bécanes. Elles sont solides, en bon état, de fabrication mi coréenne mi japonaise et dureront au moins 20 ans. Ce sont 3 filles et trois garçons qui sont élus: Ho Bun Hong, Hiy Ley Heu, Sak Dayi, Ni Chhvin, Keo Somaly, Ben Champisey ont plutôt l'air heureux... Nous allons reconduire ce genre d'action. Si vous êtes OK pour nous aider à renouveler et poursuivre cette aventure, prévenez-nous. Un vélo, c'est 40 dollars...

vendredi 6 juin 2014

Faut dire qu'elle y a mis du coeur, c'était la fille du facteur...,

Tina s'y connait en bicyclette et comme nous avons appris qu'au Collège d'Angkol, pas très loin de la route de Phnom Penh, certains enfants faisaient 5 ou 6 km à pied pour aller à l'école et qu'ils étaient très pauvres, nous avons rencontré le directeur qui nous a confirmé que des vélos pour ces enfants seraient fort bienvenus. Avec Singoen qui enseigne le Khmer à Angkol, nous avons filé à Kampot ce matin, acheté et fait charger 6 vélos sur un tuctuc à remorque et débarqué vers 13 heures chez le directeur de l'école pour livrer les bécanes. Je crois que les vélos ont bien plu et le directeur les remettra aux élèves les plus nécessiteux. Dés lundi, Singoen va suivre attentivement cette remise des prix...

mercredi 4 juin 2014

Maison de Néréa

Elle a fait peau neuve la maison de Néréa. Calée dans une ruelle du vieux Kep, entre la gesthouse du Kepmandou et l'ancien Casino, cette petite maison s'est retrouvée confiée aux mains des charpentiers et donc, l'ami Ibrahim lui a prodigué un lifting dont il a le secret...,résultat, nouveau look pour la maison. Parait que c'est Néréa qui a convaincu Sock dans les années 2005 à Paris, d'aller au bout de son idée: ouvrir une école gratuite au Cambodge et apprendre le français à tous les jeunes qui le souhaitaient..... Eh bien Néréa, you are welcome...

vendredi 23 mai 2014

Ciel qui fait chaud!...

Kep, Quarante degrés à midi depuis un mois et demi, c'est pénible certes mais la contre partie de cette punition quotidienne est, le ciel...., un incroyable ciel changeant, enflammé, détonnant, tendu, explosif, figuratif de tête de chien, fauve, loup,diable et cheval fou ou autres visions d’apocalypse qui feraient se pâmer Delacroix.... Plaisir des yeux assuré.

jeudi 22 mai 2014

Salle de bain yéyé...

La robe yéyé de la salle de bain du gardien de l'école "Jardin des langues" ne laisse personne indifférent surtout pas Smiss le gécko et Wesson la grenouille qui ne perdent aucun détail de ce futur piège à insectes et s'en délectent déjà. Le chat Boulette qui a l'habitude de s'endormir en plein élan et mon amie la vache indisciplinée étaient également de la partie et très attentifs à la construction. Mais installer la salle de bain fut un jeu d'enfant comparé à l'excavation et la construction de la fosse septique sous un cagnard de feu, une température moyenne de 38 et un taux d'humidité maxi. Au Cambodge, tout se fait à la main puisque les grosses machines n'existent que chez les grandes entreprises. Ces conditions hostiles qui ont abouti à une sorte d'aurore boréale ont plu aux fourmis qui bâtissent leur nid dans les manguiers. Elles alourdissent les feuilles de leur poids pour les faire ployer. Ensuite, elles les collent avec leur salive et fabriquent une pelote bientôt garnies de milliers d’œufs. Et donc, dur-dur de couler et porter les 6 couvercles béton armé de 100 bons kilos au dessus de la fosse mais, rien n'arrête nos bâtisseurs et nous n'attendons plus que l'eau qui, telle l'Arlésienne, se fait un peu désirer... Elle est pas magnifique notre salle de bain yéyé?...

lundi 12 mai 2014

Elégants fantômes...,

Soudain la lumière s'assombrit. Le ciel va éclater, des tornades de toute part nous avaler, des crabes géants sortis des abîmes nous broyer, des monstres hideux nous dévorer, nous emporter et pire encore, nous imiter... Voilà ce qu'il pourrait nous en coûter si nous continuons d'ignorer avec mépris et dans la plus totale indifférence, les villas fantômes de Kep que la végétation opulente de la forêt n'a pas achevé d'engloutir. Kep, petite station au passé florissant et dont on dit qu'elle était Le Touquet de l'Asie du Sud-Est. Partout, du quartier du Saravohan jusqu'à l'école du Jardin des langues, ces carcasses délabrées rappellent les sévices du boucher Pol Pot mais montrent aussi combien les architectes mandatés par la classe bourgeoise des années soixante avaient de talent. Bel alignement de poteaux, porte à faux aérien, rampe tendue, ligne horizontale dominante. Malgré leur état de dévastation, tout ce vocabulaire d'architecture moderne est encore bien lisible dans certaines de ces villas quand bien même elles sont perdues à jamais. Certaines, au moins quatre, n'ont rien à envier aux projets cubistes du Corbu ou de Mallet Steven et au moins deux parmi les plus belles pourraient être rénovées car, leur béton armé n'est pas altéré. Il est dommage que quelques riches investisseurs connaisseurs et adeptes du beau n'aient pas le droit de les réhabiliter à l'identique, puisque ces terrains sont en grand nombre inconstructibles et leur affectation visiblement gelée pour longtemps. Oui, dommage pour le plaisir des yeux et la sauvegarde des beaux objets de l'humanité. Architecture d'un passé feutré et cultivé qui malgré son état de ruine dame le pion avec insolence aux constructions actuelles voisines mi-pagode japonaise, mi temple d'ankor, mi Petit Trianon bref, style grand petit moyen comme dirait l'autre...

samedi 10 mai 2014

Et c'est reparti comme en 14...!.....

Quatre semaines. Il ne se sera passé que quatre petites semaines dont deux de vacances pour que les murs de l'école du "Jardin des langues" ne vibrent de nouveaux sous les coups de burins et les raclements de pelles des gens du chantier... Nous avons engagé la phase suivante, la construction de la salle de bain du gardien. Elle va se produire en deux temps: La mise en œuvre de salle d'eau et l'édification de la citerne sur sa structure, à 5 mètres de haut. Hisser ce machin d'une contenance de 5 tonnes une fois plein ne sera pas une mince affaire pour le serrurier chargé de construire cette petite tour. Revoilà nos amis donc animés du même entrain de construire et dotés comme toujours d'un équipement de très haut de gamme... Âpre a été la discussion du coût des tuyaux chez l'épicier du coin mais, entre bons voisins, nous avons pu nous entendre. Alors, les meules ont hurlé, les marteaux cogné, le mortier ciment de la gâchée gémi sous les revers de pelle. Avec la chaleur qui fait, cette salle de bain est un vrai cadeau pour Singoen le gardien. La chaleur attire aussi les cigales qui se réfugient dans la plupart des grands arbres entamant un vacarme à tout casser mais, le tumulte du chantier et le soleil mordant ne plaisent guère au copain de Wesson, scorpion noir dérangé et que le gardien va zigouiller à coups de bâton, puisque ici, il y a plein d'enfants qui courent pieds nus... A la vitesse où vont les maç0ns, ils auront terminé semaine prochaine.

lundi 5 mai 2014

C'est un fameux trois mât fin comme un oiseau etc...,

Voici quelques images prises le matin ou au crépuscule, au hasard de périples en campagne, en rizière, en mer, en vacances. Des photos d'habitat, de bateau, de gens qui travaillent au champ, d'enfants curieux, de poule qui guette des casseroles, des ananas prêts à être cueillis, de famille de pécheurs, de femmes toujours dignes, de crevaison et de moines pas rassurés. D'architecture traditionnelle, simple et de bon ton. Ici les masures les plus instables ou improbables sont toujours poétiques et les camions ante diluvien, toujours dépouillés..., pour le plaisir des yeux.

dimanche 13 avril 2014

Kep Indian Wells, masters de haute volée...,

Le tournoi a tenu ses promesses tout en nous réservant quelques jolies surprises chez les jeunes notamment mais aussi chez les papis et dans un contexte météo particulièrement rude. Tous les joueurs lotis à la même enseigne: Température genre 35 de moyenne sous un taux d'humidité maxi avec zéro kilomètre à l'heure de vent. Que du bonheur!... Ces conditions météo un cran au dessus d’hostile n'ont toutefois pas terni l'ambiance et l'engagement des participants. Telle est bien la marque du succès. Quatre jours de plaisir et de beaux gestes pour les yeux des spectateurs . Des slices, des lobs, des volées, des passings, des smasch along the line ..., spectatrices élégantes, chien distingué, chèvres disciplinées, gecko observateur, vache insolente comme toujours, enfants enthousiastes mais aussi, ambiance bon enfant et du gratin parmi les concurrents dont des anciens numéro 1, des numéro 3 cambodgien, des classés 2/6 en série 1 française et en démo, des numéros 150 indonésiens ou 300 japonais. Voilà qui rend des organisateurs heureux et une école en effervescence. Que demande le peuple?

jeudi 10 avril 2014

Voyageuses paisibles et arbres tourmentés...

La nature n'est pas tendre dans son choix d'organiser les choses. Voyez ces visages tranquilles de femmes en voyage et ses faces torturées d'arbres immobiles.

Apocalypse à l'Indian Wells de kep

Aujourd'hui, l'Académie de tennis de Kep et l'école "Le jardin des langues" sont de proches voisins étroitement liés, même si ces deux associations demeurent indépendantes. En effet, plus que jamais, les enfants représentent le centre de gravité de nos intensions solidaires. Les jeunes qui fréquentent l'école joueront bientôt au tennis et ceux qui viennent au tennis approcheront tôt ou tard l'école. Alors, gens du tennis et du jardin des langues associent leurs efforts. On se concerte, on s'organise, on décide et on passe à l'acte et donc, les maçons ont maçonné, les serruriers ont serruré, les charpentiers ont conforté, les meules ont hurlé, les arcs électrique ont crépité. On a multiplié les passings, les coups droits les montées au filet et voilà le résultat, l'Ami Sock ouvre son grand tournoi de printemps avec école Ayravady, étincelante en fond d'écran... ça joue ça joue. Séquence suivante, On amène l'eau sous pression à l'école et on construit une salle de bain pour le gardien et des sanitaires pour les enfants.

mercredi 2 avril 2014

Nouveau kiosque et puis voilà...,

Allez, il leur reste encore 3 heures de travail et nos amis charpentiers auront totalement terminé leur mission. Liquidés en 17 jours, les 230 mètres carrés de toiture mais la dernière ligne droite n'a pas été une mince affaire.
Nous découvrons, au démontage de la vieille toiture en paille, des poteaux ravagés par les termites. On change tout. Après, plus rien n’arrêtera nos constructeurs sauf peut être la pluie...
En jetant au sol les vieux poteaux qui se brisent, les insectes sont expulsés de toute part. Pas tombé dans l'oreille d'un sourd. Devinez qui pointe son flingue? L'ami Wesson bien sûr, retiré durant le chantier, dans sa résidence d'été et qui refait soudain surface pour régler leur compte aux termites, peu fréquentables pourtant. C'est un festin qui le rend joyeux, vous n'avez qu'à observer son encolure délicate et rougeoyante et sa bonne mine....
Pendant ce temps, les charpentiers funambules scient, taillent, découpent, ajustent, clouent, tapent, s'encordent, vissent,brulent, dévissent et jamais ne s'engueulent.
Soudain, le kiosque, change  de statut. Il passe de local vétuste et poussiéreux à petit édicule pimpant sous les bananiers. Le tour et joué, les chats semblent apprécier.

samedi 29 mars 2014

On avance, on avance !!!!...

Tels Obi-wan Kenobi et Qui Gon Jimm, chevauchant le sublime vaisseau argent de la reine Amidala, nos héros charpentiers arrivent au bout de leur mission première, terminer le toit de l'école. Ca n'a pas été une mince affaire. Ils ont dû lutter contre le côté obscur de la force. Obscur mais très lumineux, 40 degrés sur les bardages à midi. Heureusement, les bons augures déclenchés par les moines chanceliers les ont sauvés.... Nos charpentiers vont passer à présent à la seconde mission. Refaire la couverture du kiosque. Il s'agit d'un petit bâtiment de 20 m2 dont il faut reconstruire toit et charpente, dévorée par les Kadirs (termites). Il était temps qu'ils terminent, Wesson le gecko ne supporte plus ce vacarme étincelant et me fait une rougeole.

vendredi 21 mars 2014

Mais où va votre argent?!...,

Je vous présente Ibrahim, Hamz, Karoon et Thynn. Il ne sont pas des loubards locaux et leur allure ne paye pas de mine, ils disposent en tout et pour tout de 5 outils, une scie, une hache multi-usages, un pied de biche, un mètre enroulé et de la ficelle. Ils vont pieds nus et leur balluchon est digne des spartiates. Le chef conduis la moto, il sont charpentiers et plutôt bons. Chaque matin ils grimpent sur le toit à 7 heures et après seulement 5 jours de chantier, ils ont démonté le toit pourri du bâtiment et l'ont déjà recouvert de sa nouvelle parure argentée, à moitié. A cette vitesse, ils auront terminé dans 2 semaines. Incroyable pourtant, tant leurs gestes sont lents. Mais voilà,toujours suspendus dans le vide, aucune protection, tous leurs pas sont calculés, aucun outil ne leur échappe jamais et là haut, il fait 36 degrés de moyenne. Ont intérêt à épargner leurs gestes. Ils sont expérimentés et efficaces, voilà tout. Ibrahim le chef ne parle pas anglais et je ne parle pas Khmer alors quand un souci technique survient, on va dans ma classe à ciel ouvert et je dessine des croquis sur le tableau noir. Perchés sur la charpente, les autres suivent notre conversation silencieuse et finalement, on tombe d'accord sur les principes d'assemblage et tout le monde valide. Le chantier avance bon train, tout ce que nous avons convenu est respecté et je constate que je n'ai pas trop perdu la main. Vers 17 heurs, quand je rentre me débarbouiller avant d'accueillir mes élèves, je croise les jeunes de l'école publique qui terminent leur journée d'étudiant.

lundi 17 mars 2014

Wesson, gardien gecko de l'école pas du tout content....!

Oulala, ça ne lui a pas du tout plu, le démarrage du chantier de l'école à notre lézard. Du coup, il s'est retiré dans sa résidence d'été loin des coups de marteau des charpentiers.
J'ai eu beau arriver sur le chantier à 7h30 ce matin, ils étaient déjà là en train de déposer les tuiles génoises avec précaution. Il ne sont pas descendu du toit avant la pose de midi. J'ai fait livrer de l'eau car à 8h30, il faisait déjà 30 degrés à l'ombre. Solides ces hommes.
L'ouverture du chantier de la toiture a bien démarré et la semaine passée, les 95% des matériaux ont été livrés comme convenu.
Mercredi passé, j'attendais sur place le camion qui allait livrer environ une tonne de bois. J'étais là à 8h30. Un klaxon retentit vers 11h et devinez ce qui apparut au portail de l'école....., un tuktuk.
Un tuktuk chargé à bloc avec poutres, liteaux, rouleau de natte en roseau et d'autres matériaux encore pour une autre destination que la notre. Comme les poutres dépassaient de la benne, cet équipage plutôt cocasse mesurait au moins 7 mètres de long. Le conducteur, un peu coincé entre guidon et avant de la benne manœuvrait cet engin avec beaucoup d'adresse sauf une fois déchargé où la moto s'est cabrée, la roue avant décollée d'un petit mètre. La routine. Le pilote qui ressemblait un peu à Marlon Brando dans "La horde sauvage" a calmé les chevaux d'un geste sec, m'a fait signer le bon de livraison et s'en est reparti vers d'autres chantier. La routine je vous dis...

Echange dans le cadre du concours "Arbre"

Nous avons participé à une sorte de concours où des enfants d'Asie pouvaient échanger avec des enfants d'Europe. Laika a mis en place quelques activités avec les enfants du centre de loisir dont la construction d'un arbre. Puis, nous avons pris quelques photos d'enfants perchés, assis, couchés mais, toujours concentrés...

lundi 10 mars 2014

Dimanche sur l'ile au lapin...,

9 heures, Kep ce dimanche.
Tout le monde sur le ponton d'embarquement pour départ imminent...,
Nous avons le ticket du bateau numéro 13 et par groupes disciplinés, nous attendons notre navire. Les barques défilent à la queue leu leu toutes les 10 minutes environ. Ce sont des embarcations qui ressemblent à des baleinières avec moteur amovible de type fourgonnette. Le poste de commandement, c'est 2 ficelles, une pour donner des gaz et l'autre, pour plonger l'arbre d'hélice dans l'eau. Les capitaines aisés disposent d'un mousse qui écope en actionnant une pompe mécanique. Tout fonctionne très bien, même si nous prenons un peu l'eau.
L'Ile est à 8 km et nous l’atteignions en une demi-heure. Là bas, pas de voiture, quelques pagodes de restauration, des bungalows discrets, très belle végétation, sable propre et blanc et surtout, eau claire, d'un beau vert émeraude à 25 degrés. Autant dire qu'on va enfin piquer une tête volontiers, ce qui n'est pas le cas à Kep, jolie cité balnéaire pourtant mais, sans système d'assainissement valable donc..., 35'000 habitants qui jettent leur eau usée à la mer. Dommage pour la mer. On traverse la grande plage principale et on s'esquive par un petit chemin discret qui dure un quart d'heure. Voilà, nous arrivons sur une plage d'environ 50 mètres, ravissante. Quelques installations de culture d'algues, eau étincelante et un olivier au milieu de la plage pour nous porter ombre. Mouuuiiiii, correct.... Vous laisse juger...

samedi 8 mars 2014

Scènes du quotidien à l'Ecole de français pour tous...,

Grenouille, gecko moyen, oiseau, tout cela n'est rien comparé à l'obstination d'une vache zébu pré-adolescente que la curiosité pousse à entrer dans l'école voire, dans la classe. Elle s'entête l'ingrate à me ridiculiser devant mon auditoire d'élèves pourtant très respectueux de votre serviteur.
Flanquer dehors ce bestiau de 150 kg n'est pas aisé, surtout en tongues...
Les locaux ne s’embarrassent pas. Ils le font en lui jetant des briques sur la tête. Les briques au Cambodge sont petites certes mais ce sont quand même des briques... Bref, Machine est partie. La routine.... C'était le fait du jour...,
Encore un peu de patience, bientôt quelques images de notre quotidien d'expatriés accompagneront cet article :
  •  Les enfants du centre de loisir de Leka et Chantou, en pleine activité de dessin pour notre grand concours sur "l'arbre".
  • Les classes d'anglais et français de Veng, Nicolas et votre serviteur, dont les élèves, très disciplinés, ont de 6 ans à 36 ans.
  • Et enfin, le lieu d'habitation communautaire des enseignants, le Caméléon, lieu qui respire le savoir..., comme vous allez pouvoir le découvrir dans toute son intimité.
 Au plaisir de nous retrouver pour de nouvelles aventures. Demain c'est dimanche, visite de l'île aux Lapins, plage, repos, à l'ombre...


samedi 1 mars 2014

Quelques photos de Tina

Clic, clac, quelques moments de vie sur mon i-phone, j'aurais tellement voulu rester là-bas, il y a tant à faire...

mercredi 26 février 2014

Smith et Wesson, gardiens de l'école...,

Je vous présente nos deux redoutables gardiens de nuit, Smiss la grenouille, qui habite dans une brique du couloir d'entrée et Wesson, gecko vulgaris qui lui est installé derrière le tableau noir de la classe de français. Malheur aux mouches, moustiques et autres bestiaux qui passent à leur portée de tir..., Les enfants sont terrorisés quand ils déboulent en classe en plein milieu du cours mais les cris stridents des filles les font fuir. J'ai donné mes premières leçons lundi passé et les jeunes m'ont réservé un accueil charmant. Je dis enfants mais Kealam, une élève qui vient en deuxième période a au moins 35 ans. Il y a 5 groupes, 3 en français et 2 en anglais. Je donne 3 périodes français de 45 minutes tous les jours, de 17h15 à 20h tandis que mon collègue voisin 2 périodes d'anglais de 17h à 19h. Les groupes sont très hétérogènes en nombres, savoirs et présences. Certains élèves parlent presque couramment tandis que d'autres balbutient quelques mots. J'admire ces jeunes de 8 ans à 22 ans qui viennent chaque jour, après leur activité quotidienne, assister encore à 3 périodes de français en fin de journée. Ici, il y a 7 semaines de vacances d'été par an..., c'est tout. Ces gens sont joyeux mais disciplinés, bavards mais en même temps, attentifs et durs au mal, pour la plupart. Certains adultes aguerris ne parviendraient pas à produire un tel effort... Cette attitude chez ces jeunes donne du sens à mon travail et exalte ma vitalité. v

samedi 22 février 2014

Marions les!..., Marions les!..., ils sont si b.........

Mardi 18, mariage de Tola..., Le mariage chez les Khmers est un moment fort. C'est comme s'ils voulaient que ça ne s'arrête jamais. Nous n'avons assisté qu'à un petit morceau de ces noces de plusieurs jours, moment de joie et de générosité avec: - Un éventail incessant de couleurs vives, - Des enfants très disciplinés et polis (pas comme en Europe), - Une musique mi yéyé, mi électro, mi chant Khmer traditionnel,toujours au moins à 180 décibels, - Des gens fondamentalement gentils qui tentent de nous faire comprendre le Khmer, - Des mariés généreux, épuisés mais joyeux, - Des mamans, des papas heureux et très dignes, - Des chiens assis abasourdis, - Une nourriture abondante et diversifiée que l'on picore sur une sorte de carrousel de table, - Un gâteau de mariage, centre de gravité de la soirée, autour duquel tournent en dansant tous les invités. Oui, le mariage Khmer, une expérience de bonheur à la campagne...

lundi 17 février 2014

Tina repart,
Un ptit tour encore dans Phnom Penh...
On choisit le quartier du palais royal.
Abords sinistrés, allées crasseuses, trottoirs défoncés, peuple en guenille...
Sentiment d'interrogation et de malaise, en flânant dans le quartier...Les nombreux mendiants discrètement aguintent quelques dollars.
Tina vide sa cachemaille.

mardi 11 février 2014

Kongpong Pluk...,11 février.

Le point fort du Tuktuk réside dans sa vitesse de pointe: 22 km/h.
Comme au Cambodge, le flux routier est conditionné par la densité des tuktuks, environ 9,5 véhicules sur 10 sont des tuktuks, alors cette machine impose sa loi. Ainsi, la vitesse de roulage de la circulation en ville et sur tout le territoire est 19 km/h.
Un tuctuc est si lent que même à fond et malgré le vent de face, votre chapeau ne s'envole pas. Cette indolence est une vertu puisqu'elle fait loi et imprime la même lenteur à tous les véhicules et donc, tous le monde a largement le temps de passer, les klaxons sont forcément bienveillants et les gens pas du tout stressés.
Le tuctuc est le plus puissant des anti-dépresseurs.
Hier, tout n'était que chlorophylle et granit rose et noir aujourd'hui, c'est l'eau qui domine. Partout l'eau jaune du lac Tonlé Sap, gavé par la saison des pluies, qui monte chaque été d'environ 10 mètres mais qui pourtant régule la nature, apaise l'esprit des hommes et provoque cet habitat suspendu hallucinant...

lundi 10 février 2014

Dans quelques jours..clin d'oeil aux enfants suisses...
Demain... village des pêcheurs

10 février, Banteay Srei et Beng Mealea

Parait que les hommes ont inventé le jardin pour se donner l'illusion de contrôler la nature. Avec ce bref rappel à l'ordre végétal, la nature confirme que cette intention est totalement saugrenue. Ici, c'est bien la chlorophylle qui décide. Des bananiers, des eucalyptus, des fromagers de 20 tonnes s'installent comme en pleine jungle sur les murailles ou les tours les plus invraisemblables et surtout, les plus impraticables. Compte tenu de leurs dimensions, ces arbres sont comme chez eux depuis des centaines d'années. Pauvres de nous, petits hommes rampants et insolents.

9 février, Ta Prohm, Bakheng et encore Angkor...

Douceur de l'air, beaux espace, lumière transparente et légère, gens charmants. On se sent pas seul ici...

samedi 8 février 2014

Angkor Vat et Thom

Éblouissant!
Angkor Vat, est éblouissant. Bien plus grand que tout ce que j'ai visité. Pourtant, Ghizeh, Pétra ou Santa Maria del fiore à Florence en imposent mais là, il s'agit d'une autre planète. Louis XIV était un quiqui à côté de Suryavarman d’ailleurs ici, tout est grandiose, douves de 800 mètres, bâtiment de 300, arbres tropicaux immenses, allées à perte de vue.
La foret cependant, très présente et majestueuse occupe et réduit l'espace, comble le vide et escamote l'impression d'immensité.
Aujourd'hui encore et comme chaque jour visiblement, l'esprit des Brama a dû être encore troublé par les 5000 visiteurs dont 90% de japonnais bruyants et disciplinés. Habitants , commerçants, visiteurs, employés auxquels se mèlent tuctucs incessants pétaradants, c'est une foule joyeuse qui achève de troubler Shiva.






jeudi 6 février 2014

Première journée à Phnom Penh

Phnom Penh, 6 février 2014 - premiers pas ...
Quelques photos colorées et joyeuses tout d'abord pour évoquer la vitalité de cette ville. Mouches et moustiques ne résistent pas à la densité de la pollution, et donc pas d'insectes. Mais l'accueil de la population est charmant, sourire omniprésent et disponibilité.
Aujourd'hui journée découverte des points forts de la ville : Musée national, marché russe, le dôme psar Thmei, abritant le marché central, et petit temple local.
Les enfants sont nombreux et portent tous le même uniforme pour l'école : chemise blanche, pantalon ou jupe bleue. Ici, pas d'habits de marques, tous égaux ...
Mais voyez plutôt..