Bonjour les enfants

Bonjour chers élèves et chers collègues!
Sachez que vous me manquez...

En regardant autour de moi, dans ce pays, je constate que les enfants sont très nombreux : c'est normal, ils sont 6 à 8 par famille. Toniques, bondissants et paraissant souvent plus jeunes que leur âge, ils sont néanmoins contents de vivre, même s'ils ont l'air démuni.
C'est leur vitalité qui saute aux yeux ainsi que leur regard vif, leur sourire malicieux et une incroyable capacité de se débrouiller, d'obtenir ce qu'ils convoitent. C'est sans doute leur état de pauvreté qui les rend déterminés et actifs aux yeux des touristes et des voyageurs. En ville et à la campagne, on constate deux aspects chez les enfants. Certains sont soignés, bien habillés, lavés, coiffés, d'autres sont en guenilles et sales, sur le bord de la route, autour des maisons, sur les marchés. Parfois, on aperçoit des mamans qui épouillent leurs enfants.

Il n'y a pas d'école maternelle. L'école commence à 6 ans.  Souvent, les petits sont livrés à eux-mêmes dans la rue, tandis que les grands, de 10 à 15 ans, aident leurs parents à travailler. Certains choisissent parfois de courber l'école et personne ne semble s'en soucier.
L'école est gratuite. Mais... les parents doivent payer l'uniforme, et s'occuper du transport scolaire. Souvent les enfants vont à pied, les plus riches en vélo. Et pour les familles pauvres, la distance à couvrir est souvent de presque 10 kilomètres... alors les enfants restent à la maison.
Qu'ils soient pauvres ou bien éduqués, ils toujours d'excellente humeur et très souriants.